
De nos jours, le gamer a accès à de multiples plateformes pour jouer à des jeux vidéo:
- Battle.net;
- Origin;
- Steam;
- Glyph;
et les jeux vidéo qui offrent leur propre client comme Guild Wars par exemple;
Que ce soit sur PC ou console, le client a le choix d’avoir un exemplaire physique de son jeu ou un exemplaire numérique uniquement. Le choix peut s’avérer ennuyeux à faire.
Les côtés négatifs
Par exemple, si un joueur achète un exemplaire physique de son jeu, il a l’occasion de le revendre ou de le prêter. L’équipe qui a travaillé sur le jeu ne reçoit aucun avantage sur les profits engendrés lors d’une telle transaction.
Par ailleurs, un joueur peut également décider d’acheter un exemplaire physique pour épargner de l’espace sur sa console ou son ordinateur. L’espace est très réduit sur les consoles, il est toujours possible d’ajouter de la mémoire ou un support externe. Cependant, la chose peut s’avérer ardue. Les consoles et principalement Nintendo incitent énormément ses utilisateurs à opter pour le téléchargement de jeux.
Par contre, l’espace disponible est tellement restreint que leur message reste contradictoire. Pour Nintendo, je préfère m’abstenir personnellement. Pour les consoles Xbox One et PlayStation 4, le Nuage est à la disposition du joueur. Lorsqu’on change de console ou que l’on doit remettre les paramètres d’usine, toutes nos sélections sont sauvegardées et nous y avons accès aisément. Je n’ai donc aucune crainte à utiliser ce service. Néanmoins, installer un support de plus sur ma console ne me plaît pas donc j’opte pour les supports physiques lorsque j’achète mes jeux.
Les côtés positifs
Lorsqu’un joueur télécharge des jeux vidéo, tous les participants à la création du jeu bénéficient des retombées. Donc, le joueur peut privilégier cette façon de faire par principe.
Un autre avantage se trouve être l’accès anticipé que permet l’achat d’un jeu de façon virtuelle. En effet, lorsqu’on procède à l’achat le joueur peut télécharger le jeu avant sa sortie et la journée de la sortie à minuit, le jeu est disponible pour jouer. Aucun besoin d’attendre l’ouverture d’un magasin pour avoir accès à notre jeu. Le prétéléchargement est très avantageux aussi, il permet de jouer aisément à notre jeu. Lorsqu’on achète l’exemplaire physique, il faut le déballer et l’installer. Par contre, lorsqu’on prétélécharge le jeu il est disponible en une fraction de seconde.
Finalement
À mon avis, il est encore trop tôt pour acheter ses jeux uniquement en téléchargement, les plateformes ne sont pas encore à leur plein potentiel. Personnellement, je vais attendre que cette méthode acquière plus de maturité avant de migrer à 100% vers le téléchargement. De plus, étant une personne qui ne rejoue pas à mes jeux, j’aime mieux avoir une bibliothèque de jeux qui se renouvelle souvent!
Il n’y a que dans le jeu vidéo que l’industrie se plaint d’un présupposé préjudice lié à la revente d’occasion.
A quand la même chose avec les voitures d’occasion, l’immobilier, le vestimentaire, le livre, etc., etc., bref c’est tout simplement grotesque.
D’autant plus que ce présupposé de la part de l’industrie du jv ne repose sur aucun fondement réel, si ce n’est celui du cynisme et la cupidité sans borne qui règne dans cette industrie, qui ne voit par contre rien à redire quant il s’agit de rouler le consommateur dans la farine en lui vendant des jeux démate, au même prix, voire même plus chers, que l’équivalent en version physique.
Personnellement cela me met hors de moi, quand j’entends ce discours de victimisation, ou quand je vois des sites comme jv.com, pour ne pas le citer, nous sortir sa logorrhée pour venir nous expliquer que non non non, les jeux vidéos n’ont pas augmentés, alors que consommateur de jv se retrouve victime des mêmes pratiques douteuses que l’industrie de l’alimentaire avec son inflation cachée .
La démate multiplie la diminution des couts pour l’éditeur (impressions, stockage physique et gestion des stocks, transports, etc) mais le consommateur ne voit pas pour autant la facture diminuer, c’est même tout le contraire (alors que le prix moyen d’un jeu PC en version physique était encore il y a peu, d’une quarantaine d’euros env, pour un AAA, dorénavant les exemples se multiplient sur steam, des jeux démate vendus 60€ (du bon gros foutage de gueule à tous les étages).
On notera aussi la justification de la multiplication des DLCs, soi-disant pour combler un manque à gagner, alors que la démate entraine des bénéfices records, comme on pouvait notamment le lire dans le bilan financier d’ubisoft, en 2015.
En ce qui me concerne, étant essentiellement un joueur PC, le choix entre physique et démat ne se pose plus, steam et l’industrie du jv en général, ayant tout fait pour tuer le marché de l’occasion, avec ses DRMs privateurs et spoliateurs, il n’y aucun intéret à acheter une version physique et se retrouver avec un simple .exe steam pour télécharger tout ou partie de son jeu.
Mais bon je m’adapte et je me refuse à payer plus de 25€ pour un jeu en démate (sauf sur GOG où de telles pratiques, que je qualifie de mafieuses, n’existent pas et où pour le coup votre jeu vous appartient bel et bien tout comme l’équivalent sur support physique, sur console).
D’ailleurs en parlant de console, m’est d’avis que les consoleux feraient bien d’être attentifs et de protéger ce droit sacré à être pleinement propriétaire du bien acheté, que nous n’avons plus sur PC, face à cette belle arnaque qu’est la démate sur PC, car ils sont les suivants, la prochaine étape du vaselinage pour tous, étant, à mon avis, le jeu en streaming, dont l’industrie du jv nous vante les mérites, utilisant ce bon vieux principe en vigueur dans toute multinationale cynique et cupide, qui se respecte, et qui veut que, pour faire passer ses intérêts personnels, il faut toujours les dissimuler sous le prétexte de l’intérêt général…